SUD AMAZON : Bulletin N°5
- FD SUD C&S
- 9 juil.
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Dernière mise à jour : 18 juil.

NOTRE CSE N’EST PAS UN JOUJOU
Lors de la réunion du CSE du 30 mai 2025, il a été refusé par les élu-es présents lors d'un vote qu'un avocat soit payé par le Comité Social et Économique pour attaquer... le CSE lui-même ! En effet, le Secrétaire du CSE, toujours animé d'un désir d'instrumentalisation de l'instance, voulait remettre en cause le vote du 28 mars dernier, parfaitement régulier, qui a refusé de voir mettre fin avant leur terme aux mandats de référente harcèlement, de membre de la Commission Santé et Sécurité des Conditions de Travail et au CSE Central de deux d'entre nous.
Le 13 juin dernier, il a pourtant récidivé en organisant à nouveau un scrutin, que nous avons boycotté comme vote sur vote ne vaut pas, le résultat du précédent ne lui convenant pas.
Le Tribunal Judiciaire de Lyon est cependant saisi au terme de pratiques qui, outre générer une dépense inutile pour l'instance qui sont, selon nous, non seulement dignes d'une république bananière mais sur des questions qui vont à l'encontre des accords d'entreprise relatifs au CSSCT et au CSEC... dont, en qualité de Délégué Syndical Central, le Secrétaire a été pourtant signataire en 2022 !
MAUVAISE PIOCHE
Le 5 juin, le Tribunal de Nanterre, saisie l'an dernier, a décidé d'annuler le mandat de notre DSC, Tibass Kangu, au profit de celui donné par Solidaires à Steeve Ndong Nze, une démarche pourtant rejetée par les adhérent-es de l'ensemble de nos périmètres d'implantation l'an dernier au terme d'une assemblée générale rassemblant des représentant-es de nos différentes périmètres d'implantation et bien au-delà des seuls délégué-es.
Il faut relativiser cette décision comme ce dernier ne jure que par son périmètre d'origine, AMZL Sud et que, durant son premier mandat de presque deux ans, a beaucoup flambé alors que Tibass, en a peine un an, aura lui développé notre syndicat sur plusieurs autres sites.
Cette situation de confusion, que nous regrettons, va perdurer le temps que la Cour de cassation, saisie depuis par nos soins, y mette bon ordre en annulant le jugement en question et faisant ainsi revivre le mandat de Tibass. Notre action visant à éclaircir cette situation est d'autant plus nécessaire que, d'une part, c'est désormais au tour du Tribunal de Lyon de se prononcer, le 20 juillet prochain, sur les deux mandats rivaux de représentant syndical au CSE sur le périmètre AMZL Sud et, d'autre part, que d'autres contestations sont à venir.
Nous restons confiants pour que, au bout du bout, la justice, comme à Amazon Brétigny cette année, mette fin à ces tentatives d'usurpation et de dévoiement de l'action syndicale dans l'attente des prochaines élections professionnelles prévues en 2026 à Amazon France Transport.