Depuis le siècle dernier et les luttes des ouvrières au niveau international qui revendiquaient du pain mais aussi des roses, le 8 mars est la journée internationale de lutte des droits des femmes et pas simplement l'occasion pour des employeurs bien intentionnés de nous offrir des cadeaux...

Dans le commerce et les services, nous sommes essentiellement des employées mais aussi souvent des épouses, voire des mères y compris isolées, des filles aussi parfois avec des parents à charge, de nationalité française ou étrangère, avec ou sans-papiers.
Nous aspirons toutes entre autre à de meilleures salaires, à commencer par la fin de la discrimination entre hommes et femmes qui aboutit à un écart moyen de salaire de 25 % à poste égal, la limitation du temps partiel là où au contraire il est question d'assouplir la législation en vigueur, celle des horaires de travail à rallonge alors que l'extension du travail dominical a provoqué ce mois-ci la colère du personnel de Lidl et que la contestation de son extension lors des Jeux Olympiques revient, à notre initiative, devant le Tribunal Administratif.
Cette année, cette date tombe un samedi, le jour traditionnel de travail des salarié-es du commerce : c'est pourquoi, avec d'autres organisations, nous appelons à faire grève ce jour-là y compris pour permettre de manifester dans de nombreuses villes dont, sur Paris, Place de la République à 14h, où nous tiendrons un point fixe.
Nous organisons ensuite une projection à 18h dans notre local (M° Colonel Fabien) du court documentaire "La révolte des femmes de chambre", consacré au conflit victorieux des grévistes d'Ibis de 2019 à 2021.