Les 13, 27 avril et 7 mai derniers, la majorité du personnel du magasin parisien Rougier & Plé de Filles du Calvaire était en grève pour les revendications suivantes :
• des travaux à l'intérieur du magasin, en état de délabrement avancé et infesté par les rongeurs,
• des embauches en nombre suffisant pour couvrir l'amplitude d'ouverture et les quatre étages du plus grand établissement d'articles de beaux-arts de la capitale,
• une prime de polyvalence pour les vendeurs/euses qui font également office de caissiers, de stockistes et mêmes d'agents d'entretien de la boutique.
A ces revendications légitimes, que la société s'efforce depuis de mettre en œuvre sans vouloir le reconnaître du fait de leur mobilisation qui suscite l'intérêt des pouvoirs publics, de représentant•es syndicaux comme politiques et des médias, la direction répond par la répression la plus crasse en licenciant deux grévistes, syndiquées par ailleurs, alors que des élections professionnelles sont bientôt prévues. Bien évidement, les dirigeants nient tout rapport entre ces licenciements et la participation aux grèves de ces employées, qui se voient accusées d'harcèlement moral envers l'encadrement du magasin : de qui se moque-t-on ?
Alors qu'un protocole de fin de conflit est sur la table, les grévistes restent uni•es et comptent inscrire leur lutte dans la durée en appelant à :
• une nouvelle réunion de leur comité de soutien ouverte aux organisations syndicales, associatives et politiques mardi 28 mai à 19 h au local de notre syndicat (M° Colonel Fabien),
• une manifestation samedi 8 juin à 14 h (rendez-vous devant le magasin 13 boulevard des Filles du Calvaire, M° du même nom),
• un rassemblement lundi 10 juin à 14 h près du Conseil de Prud'hommes de Paris 27 rue Louis Blanc (M° du même nom) avant l'audience visant à demander la réintégration des grévistes.
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