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RÉINTÉGRATION SURPRISE CHEZ NOCIBÉ : Quelle ironie du sort !

Dernière mise à jour : 17 avr.

En 2021, Nocibé pensait se débarrasser de deux de nos élues un peu trop engagées à son goût, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi. Mais, pour éviter de trop vider les caisses de l’entreprise en indemnités supra-légales (20 ans d’ancienneté chacune), elle transfère finalement leur contrat de travail chez April, filiale du groupe Bogart.

Manque de chance, April lance à son tour un PSE en 2023 et licencie l'une d’elles. Mais coup de théâtre le 12 février 2025, le Tribunal Administratif de Lille annule ce jeu de chaises musicales et Caroline, aujourd’hui sans emploi, a formé sa demande de réintégration en application du jugement en question.


De plus, malgré une condamnation à verser la somme astronomique de 500 € chacune au titre de l'article 761-1 du code de justice administrative, la direction de Nocibé semble souffrir de phobie administrative, puisqu’il aura fallu envoyer deux courriers, dont une mise en demeure, pour que la direction donne signe de vie et se décide à payer ses dettes.


La direction, probablement vexée de ne pas avoir obtenue gain de cause dans son fief où

elle se sent toute puissante, nous a fait savoir qu’elle comptait faire appel, ce qui ne suspend pas pour autant l’exécution de la décision en première instance.


En attendant l’épilogue de cette farce douteuse, nous souhaitons à Caroline un bon retour dans son entreprise d'origine où, à n'en point douter, elle sera accueillie chaleureusement par son ex-nouvel employeur à qui elle avait sûrement manqué.


Source image : Adobe stock

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