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Obligation vaccinale en pharmacie : la cour d'appel d'Amiens saisie

Le 17 mars dernier, la formation de référé du Conseil des Prudhommes d'Amiens a, suite à son audience du 3 mars, rendu sa décision dans le litige opposant Marjorie Thome à son employeur, la Grande Pharmacie de Paris,

Il a considéré que la suspension sine die de son contrat de travail, depuis le 31 janvier 2022, en application de l'obligation vaccinale était non seulement régulière mais a rejeté le moyen tiré de l'inconventionnalité de cette mesure.


Rappelons que Marjorie, qui a été infectée par le Covid l'an dernier, travaille comme conseillère beauté et non comme pharmacienne, ni préparatrice dans le seul espace parapharmacie de l'officine en question.


Notre syndicat, intervenant volontaire à l'instance, se voit cependant déclaré recevable, preuve que ce débat est plus large que le cas d'espèce.


Mieux, le Tribunal n'a pas pris en compte, dans son délibéré, les ordonnances des Conseils d'Alençon et de Colmar, rendues récemment, qui donnent aux raison à des salariées suspendues : c'est pourquoi nous interjetons appel de cette décision.


Plus encore, nous dénonçons une situation absurde d'autant que le pass vaccinal a été suspendu tout comme l'obligation du port du masque : en effet, il est demandé à l'ensemble du personnel d'une pharmacie d'être vacciné là, où, contrairement à un hôpital, la clientèle a libre accès à une officine...De quelle sécurité sanitaire peut-on donc arguer ?


On peut soutenir financièrement notre camarade, qui ne perçoit plus de salaire depuis plus d'un mois alors qu'elle a, de surcroît, un enfant à charge : https://www.cotizup.com/pour-marjorie-thome-80

Communiqué 20.03.2022
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Crédit photo : Adobe Stock


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