Cher-es collègues, en juin dernier, la direction a dénoncé les 3 acquis suivants :
LA SUBROGATION
En cas de maladie notre salaire est actuellement maintenu par l'entreprise plutôt que par l'intermédiaire de la Sécurité sociale, qui le verse avec quinze jours de battement.
L'ABSENCE DE CARENCE MALADIE
Le régime, en cas d'arrêt, est plus protecteur comme l'indemnisation se fait dès le premier jour et non à partir du troisième comme pour celui général.
LE MODE DE CALCUL DU RACE
Il sera désormais tenu compte des périodes d'absence pour le calculer donc nous verrons son montant baisser.
Ne succombons pas aux sirènes de la direction et du syndicat en poste qui veulent nous faire croire qu'il en restera quelque chose d'ici le 1er janvier 2024, date d'effet de cette dénonciation, encore moins les actuels élu-es du CSE qui ne nous en ont informé qu'après coup.
Sans mobilisation de notre part, l’ensemble de ces acquis risquent d’être réduits à zéro à cette date, or qui d’autre que nous pourra l'empêcher compte tenu de la passivité de nos représentant-es ?
POURQUOI AUTANT DE COLLÈGUES EN ARRÊT ?
Au lieu de s’intéresser aux causes du mal-être au travail et de chercher à les juguler, la direction s’attaque à ses effets donc à notre santé, notre bien le plus précieux. Pourquoi autant de collègues sont en arrêt ? Le travail est physique avec, en plus, la contrainte des horaires décalés, le bruit et une forte affluence de la clientèle, pas toujours avenante.
Aucun d'entre nous ne se met en maladie par plaisir et pour se la couler douce, le fait de durcir sa prise en charge ne nous empêchera pas de nous arrêter pour nous en remettre. Pire, certains vont être contraints de ne pas le faire sous peine de perdre de l'argent au risque d'aggraver ainsi leur état de santé.
C'est pourquoi nous disons non à ces régressions sociales et nous engageons à tout faire pour les mettre en échec à vos côtés !
VOTRE RÉPONSE ? LES PROCHAINES ÉLECTIONS !
Le 4 juillet dernier, le Tribunal Judiciaire, saisi par nos soins, nous a débouté, retenant cependant notre bonne foi, de notre demande d'annulation de l'accord prorogeant, à la demande la CFDT, de 8 mois le mandat de l'actuel CSE après avoir fait de même lors du précédent scrutin de 2018 avec 6 mois supplémentaires. Au total, les actuels élu-es seront restés plus d'un an supplémentaire que les 8 années de leurs deux mandats consécutifs ! C'est scandaleux sur le plan démocratique, cela en dit long sur celles et ceux qui laissent, depuis des années, la direction tirer vers le bas notre statut et on comprend mieux pourquoi la direction et ce syndicat ont manœuvré pour que l'élection du CSE n'ait pas lieu comme prévu en juin dernier au risque que le nôtre puisse s'y opposer. LE TRAVAIL EN SOIRÉE MIEUX ENCADRÉ ET RÉMUNÉRÉ Ainsi, à la suite de la longue grève du magasin des Champs-Elysées en novembre 2019, il aura fallu attendre février 2021 pour que la CFDT finalise la négociation de l'accord sur le travail en soirée mais sans prévoir d'effet rétroactif. Ne nous y trompons pas, c’est la mobilisation collective comme le recours aux Prud’hommes, à chaque fois avec l’aide de notre syndicat, qui aura permis à ce que nos droits soient pleinement respectés. Vous pourrez, à l’occasion des élections, faire souffler le vent du changement en votant pour notre liste, mieux en vous présentant, et faire en sorte que performance économique et progrès social aillent de pair dans notre enseigne.