Ce jour, près d'une cinquantaine de salariées, venus d'une dizaine de magasins de région parisienne et du Nord, se sont rassemblée au Tribunal de Commerce de Bobigny à l'occasion d'une nouvelle audience à la suite de la mise en redressement judiciaire de l'enseigne le 5 septembre dernier. De plus, une dizaine de magasins de toute la France ont également laissé leur rideau baissé.
Par leur forte mobilisation, nos collègues ont ainsi fait entendre des juges consulaires, de l'actuel actionnaire, des mandataires et de la représentante des salariées leurs exigences, à savoir :
La régularisation de notre rémunération ;
La mise en place d'un plan de cession et non la poursuite, coûte que coûte, de la mort lente de notre activité jusqu'à la liquidation finale.
Nous avons également appris que le plan social, qui officialise la fermeture de dix-sept magasins et la suppression de plus d'une centaine d'emplois dont au siège, avait été homologué par l'administration du travail ce que nous nous réservons le droit de contester.
Il a été décidé, outre l'organisation d'une réunion avec toutes celles qui vont quitter l'enseigne, de nous adresser à Maître Bleriot, administrateur judiciaire, pour obtenir des garanties que tant les éléments de fin de contrat que les paies de celles qui restent seront régularisées dans les meilleurs délais.
Également de se mobiliser à nouveau le 15 novembre prochain, toujours au tribunal, qui doit rendre à cette date son délibéré quant à poursuite ou non du redressement (nous pouvons aider financièrement celles de province pour venir à Paris).
Nous n'avons pas d'autre choix que de nous faire respecter donc de nous battre !
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