LES TROIS GLORIEUSES ?*
- FD SUD C&S

- 15 sept.
- 1 min de lecture
Le 8 septembre dernier, nous étions des dizaines de milliers rassemblés devant les mairies pour fêter la première victoire du mouvement, à savoir le départ de Bayrou donc l'abandon - provisoire - d'un budget d'ultra-austérité.
Le 10, nous étions des centaines de milliers dans les villes, petites et grandes, à fièrement bloquer, manifester et palabrer non sans dédain pour la nomination, la veille, d'un nouveau Premier Ministre issu du sérail comme les précédents.
Le 18, nous serons des millions en grève et en manifestation, tout comme en 2023, pour imposer les exigences populaires.

Une force s'est levée qui ne s'arrêtera plus :
- elle est large comme elle va de la jeunesse aux actives/ctifs mais aussi à celles/ceux qui sont exclus du travail ou en ont fini avec lui ;
- elle combine la grammaire d'actions des luttes précédentes pour mieux en dépasser les insuffisances ; - elle a désormais obtenu le retrait des deux jours fériés travaillés gratuitement ;
cette fois-ci, on peut, on doit, on veut gagner !
Note motion de censure, c'est dans la rue et par la grève que nous l'imposerons, pas à l'Assemblée Nationale alors que le gouvernement en place, en charge des affaires courantes bien qu'avec un nouveau chef à sa tête, ne peut être à nouveau renversé... Macron, bien décidé à ne rien changer à sa politique, joue la montre, prenons-le de vitesse !
* Allusion à l'insurrection du prolétariat parisien du 27 au 29 juillet 1830 qui a poussé Charles X, monarque libéral devenu réactionnaire, à abdiquer.








