L’HEURE DU CHOIX
- FD SUD C&S

- 21 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 août
Nous avons reçu samedi dernier les deux offres suivantes déposées par AMONIS (PIMKIE) et par le groupe BEAUMANOIR que nous vous résumons ci-dessous :

- Reclassement interne : AMONIS propose de reprendre 165 postes sur 34 des 101 magasins actuels ainsi que de conserver l’enseigne NAF NAF et son siège avec 20 personnes, BEAUMANOIR 55 postes pour 12 magasins qui passeront sous quatre enseignes de son groupe, à chaque fois au volontariat si les deux organisations syndicales de l’entreprise (CFDT et SUD) donnent leur accord.
- Reclassement externe : BEAUMANOIR réserve pour nous, pendant quinze jours, 253 postes à pourvoir dans ses différentes enseignes dans un rayon maximum de vingt kilomètres autour de chaque magasin fermé avec la reprise de notre salaire et de notre ancienneté après le versement de notre indemnité de licenciement, AMONIS 26 postes.
- Abondement au PSE : pour celles et ceux qui seraient licenciés secs, BEAUMANOIR a provisionné la somme de 500.000 euros et AMONIS 300.000 euros dont la répartition sera discuté dans le cadre de la négociation du plan de licenciement collectif, prévue ce lundi. Pour information, il reste à ce jour 521 salarié-es chez MIGI NAF NAF.
Pour notre syndicat, les choses sont claires : le CSE ne peut reproduire l’erreur de 2020 qui avait conduit à l’époque à écarter l’offre de BEAUMANOIR et nous a depuis fait connaître deux redressements judiciaires supplémentaires, avec NEW NAF NAF puis MIGI NAF NAF avec le résultat que vous savez.
Pour le dire clairement, soutenir l’offre d’AMONIS reviendrait selon nous à privilégier les intérêts de SY INTERNATIONAL, responsable de notre déconfiture ces dernières années, qui compte écouler coûte que coûte son stock restant voire celui d’élues du personnel, qui verraient ainsi leur emploi maintenu, plutôt que celui du plus grand nombre… Et n’en retenir aucune, c’est risquer une liquidation pure et simple dès mercredi prochain !
Plus encore, le Tribunal de Commerce de Bobigny a validé, le 12 juin dernier, la reprise de JENNYFER au profit de BEAUMANOIR en mettant en avant que « le retournement de la société AMONIS (PIMKIE) [en plan de continuation pour deux ans depuis 2024] est encore à démontrer. » On verra bien si ce dernier sera cohérent dans son choix le 23 juillet prochain, date d’examen des offres de reprise.
Appuyer l’offre concurrente, c’est donc prendre le risque de repartir une quatrième fois en procédure collective dans quelques mois... Mettons-fin à ce jeu de dupes, l’enseigne NAF NAF, c’est bel et bien fini (la marque subsistera dans tous les cas comme celle CAIMAIEU) et nous savons bien que notre choix, aussi difficile soit-il, est conforme aux attentes d’une écrasante majorité du personnel qui aspire à tourner la page dans les meilleures conditions qui soient.








