Alors que la direction voulait nous cacher l'information faite au CSE lundi dernier de la mise en cessation de paiement de l'entreprise, elle circule désormais partout. Aujourd'hui, les médias se sont emparés de notre situation, y compris de son impact sur le plan social, en attendant le tour des pouvoirs publics et des représentant-es politiques.
Nous ne croyons plus depuis bien longtemps aux promesses de la direction, relayées depuis par le CSE :
Sur nos salaires : qui peut souscrire à la fable qu'on va nous payer 95 % de celui de septembre, alors que nous n'avons pas encore travaillé ce mois-ci et que celui d'août, où nous avons déjà travaillé ou bien pris des congés, n'est toujours pas versé ?
Sur nos emplois : le PDG fait miroiter un nouveau plan de continuation, avant tout pour sauver au maximum ses propres intérêts, mais nous refusons, pour notre part, de mentir sur la gravité de la situation qui peut tout à fait aboutir demain à la liquidation immédiate de l'enseigne.
Nous partageons votre inquiétude et refusons de toutes nos forces la situation de précarité qui touche déjà beaucoup d'entre nous notamment à cause du non-paiement de notre salaire, mais ne pas agir immédiatement ne permettra pas de la surmonter.
Demain mardi, c'est notre mobilisation collective et personne, ni rien d'autre, qui fera la différence. Alors rendez-vous toutes et tous dès 9h30 au Tribunal de Commerce au 1/13 rue Michel de l’Hospital à Bobigny (M° Bobigny-Pablo Picasso) et en grève dans les magasins !
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