En cette journée de grève, à l'appel de plusieurs syndicats dont le nôtre, pour les droits des femmes, nous nous adressons tout particulièrement aux salariées du commerce, qui sont majoritaires dans nos professions.
Du 26 juillet au 11 août prochain se dérouleront, dans Paris et sa banlieue, les Jeux Olympiques ce qui va démultiplier la fréquentation touristique, déjà importante dans cette période.
Le Préfet de Région a décidé d'autoriser l'ouverture dominicale des commerces du 15 juin au 30 septembre dans quinze arrondissements à l'exception des 10ème, 11ème, 13ème, 14ème et 20ème, dans les branches professionnelles suivantes, : commerce alimentaire, librairie, prêt à porter et articles de sports.
Pourtant, par un décret du 23 novembre 2023, le ministre du travail a lui autoriser à déroger au repos dominical du 18 juillet au 14 août pour les activités strictement en lien avec les compétitions (retransmission des épreuves et fonctionnement des enceintes sportives).
Le dimanche au repos
Dans le cadre de la consultation des organisations syndicales organisée par le Préfet, nous :
Alimentaire :
nous opposons à toute dérogation, les commerces en question étant déjà ouverts toute la semaine dont le dimanche jusqu'à 13 heures, aucune embauche ou presque n'étant prévue et les majorations de salaire appliquées sont ridicules...
Librairie, prêt à porter et sport :
demandons la limitation de la dérogation à la période déjà fixée par le ministre et le doublement de la rémunération par dimanche travaillé.
En tout état de cause, l'article L. 3132-1 du Code du travail interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine et le volontariat est de mise.
La nuit aussi !
Rappelons que, pour les activités précitées, il est interdit de faire travailler un salarié après 21 heures, hormis dans les Zones Touristiques Internationales (dix dans Paris dont les Champs-Elysées et Les Halles).
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