Du 26 juillet au 11 août prochain - puis du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques - auront lieu en région parisienne les Jeux Olympiques, la plus grande épreuve sportive mondiale, qui feront que les salarié-es du commerce et des services vont être sursollicités pour l'occasion. Nos syndicats ont décidé de réunir leurs forces pour se faire entendre des pouvoirs publics et du patronat et refuser que nos droits soient mis entre parenthèses pendant cette période.
Nos rémunérations doivent aussi être à la fête
A l'instar de ce qu'ont obtenu les fonctionnaires et le personnel des transports publics, nous exigeons le versement d'une prime JO d'au moins 1.000 euros pour tous celles et ceux qui travailleront en juillet et/ou en août.
Métro, boulot, JO
Des stations de métro vont être fermées et des restrictions de circulation mises en place, dont l'instauration d'un pass JO, qui vont considérablement augmenter le temps de trajet des salarié-es de nos professions qui, pour la plupart, n'habitent pas Paris : il est temps d'ouvrir des négociations dans chacune des branches et des entreprises concernées, dont l'application d'une réduction du temps de travail quotidien, pour ne pas se retrouver lésés par cette situation.
De nombreux autres se voient réduire comme à Monoprix ou dans le nettoyage, voire refuser leur traditionnel congés d'été faute d'embauches en nombre suffisant pour l'occasion, voire d'embauches tout court : c'est inacceptable d'autant que le Comité Social et Economique, là où il existe, a son mot à dire. Le Préfet de Paris - et bientôt celui des Hauts-de-Seine - a également décidé d'autoriser l'ouverture dominicale, du 15 juin au 30 septembre, des commerces alimentaires pourtant déjà ouverts le dimanche matin, des librairies ainsi que des magasins d'habillement et de sport et envisage de le faire pour ceux de chaussures ce que nous contestons devant le Tribunal Administratif de Paris, saisi ce jour de requêtes visant à en suspendre l'application.
Nous n'aurons rien sans notre mobilisation
Que nous travaillons dans l'hôtellerie-restauration, le commerce ou les services, nous ne laisserons pas sacrifier nos droits sur l'autel des Jeux pendant cette période. Travailleurs/euses essentiels pendant le Covid, nous avons pris conscience de notre force alors mobilisons-nous, y compris par la grève, dans l'unité syndicale la plus large et de concert avec nos collègues des entreprises sous-traitantes : seul, on va plus vite mais ensemble, on va plus loin.
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